Financer ses marchés publics : le grand jeu

Publié le

L’équation de l’investissement public est en passe de devenir un casse-tête. Les collectivités locales et leurs établissements publics, les établissements publics du secteur hospitalier voire même les organismes d’administration centrale font face à une demande d’investissement accrue pour relancer ou accompagner l’économie nationale. Et dans le même temps, la crise des finances publiques, qui dure depuis 2008, se fait de plus en plus pressante : en annonçant un plan d’économie de 50 milliards d’euros d’ici à 2017, Manuel Valls a confirmé ce qui était à la fois craint et attendu depuis une dizaine d’années. La loi de finances initiale pour 2014 entérine d’ores et déjà cet état de fait, par exemple en réduisant la dotation globale de fonctionnement de près de 1,4 milliard d’euros.

Si la commande publique est un élément majeur de croissance économique, comment la financer ? Plusieurs options sont ouvertes, qu’elles soient publiques ou privées. 1. Le financement public 1.1. Les sources nationales La source de financement entièrement publique tend à se tarir mais elle n’est pas à négliger. Il ne s’agit pas ici des dépenses de transfert de l’État vers les collectivités territoriales ou le secteur hospitalier, mais bien d’aides spécifiques. La réserve parlementaire permet aux députés, souvent également élus locaux, de trouver des financements pour les investissements…
Pour lire la suite du contenu, testez gratuitement pendant 15 jours
Déjà abonné ?
Pour acceder à ces contenus, merci de vous connecter.