Comment choisir le cahier des clauses administratives générales (CCAG) applicable à son marché ?

Par Laurent Chomard

Publié le

Les cahiers des clauses administratives générales (CCAG) fixent les dispositions applicables à chaque catégorie de marchés. En application de l'article 13 du Code des marchés publics (CMP), le pouvoir adjudicateur peut décider ou non de se référer à un CCAG. Si le pouvoir adjudicateur choisit d'y faire référence, il lui appartient de prévoir, dans le cahier des clauses administratives particulières (CCAP), les dérogations qu'il souhaite. Cependant, il n’est pas toujours aisé de savoir à quel CCAG, le marché que l’on compte rédiger se rattache. À cette fin, après avoir étudié l’historique des différents CCAG existants (1), nous préciserons pour chacun d’entre eux quel est leur périmètre (2), puis nous aborderons la problématique des marchés mixtes (3).

1. Historique des CCAG C’est l’État, et plus exactement le service des Ponts et Chaussées, qui adopte dès 1811 un « cahier des clauses et des conditions générales imposées » et l’intègre à ses contrats de travaux. La formule fait florès, et différents cahiers des charges sont établis afin d’améliorer les conditions d’exécution des marchés. Dans le courant des années 1970, l’État décide d’harmoniser ses cahiers des charges-types en adoptant le CCAG-Travaux en 1976, le CCAG-Fournitures courantes et services (FCS) en 1977,  le CCAG-Prestations intellectuelles (PI)  en 1978 et le CCAG-Marchés…
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