Travaux : la révolution de la maquette numérique en marche

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Au Royaume-Uni, d'ici 2015, les marchés publics intégreront obligatoirement une maquette numérique ou « BIM » pour « Building Information Modeling ». En France, l'usage d'une maquette numérique dans les marchés publics est encore très peu répandu. Mais si le Royaume-Uni montre l'exemple, d'autres pays européens lui emboîteront peut-être le pas.

De quoi s'agit-il exactement ? Le BIM permet aux bureaux d'études de récupérer les modélisation en 3D des architectes directement via un logiciel, alors qu'aujourd'hui ils réceptionnent des documents en 2D avant de les modéliser à nouveau en 3D, et ce alors qu'un certain nombre d'architectes travaille déjà directement en 3D.

Cette maquette numérique permettra de simuler les différents éléments et étapes des travaux, qu'il s'agisse de la structure, des données acoustiques, thermiques, énergétiques, etc. Un gain de temps pour ces bureaux d'études et donc pour les pouvoirs adjudicateurs. Cette maquette numérique peut ensuite être conservée une fois les travaux terminés pour servir de base de données évolutive qui conservera les caractéristiques détaillés de la construction.

Au Royaume-Uni, l'obligation s'appliquera à tous les projets de bâtiments publics. La France suivra-t-elle ce chemin ? Restera également à déterminer plus précisément le type de marché et de procédure (ouvert ou restreint ? concours ou dialogue compétitif ?) concerné par cette évolution. Une maquette numérique, ce sont aussi des investissements financiers, techniques et humains à réaliser pour le candidat à un marché.

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