Bientôt une clause d'apprentissage pour sélectionner les candidatures ?

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L’apprentissage sera-t-il un nouveau critère de sélection des candidats ? La commande publique est bien souvent un moyen de réalisation d’autres politiques publiques que la simple efficacité de l’achat. Les clauses sociales et environnementales en sont des exemples, la clause d’apprentissage pourrait en être un autre.

Alors que la France compte 420 000 apprentis, l’objectif du gouvernement est d’atteindre 500 000 d’ici 2017. Premier levier : le recrutement d’apprentis par les personnes publiques. L’État n’est l’employeur que de 700 apprentis par an, en particulier à cause du principe du recrutement par concours et d’une politique de contrainte de la masse salariale.

Dans son discours aux Assises de l’apprentissage le 19 septembre, le président de la République a annoncé que l’État embaucherait 10 000 apprentis à l’horizon 2016, objectif qualifié de « modeste ».

Le véritable levier de l’embauche d’apprentis serait la commande publique : avec l’insertion d’une telle clause, les personnes publiques inciteraient leurs fournisseurs à embaucher des jeunes en formation, sans contrainte pour les finances publiques locales et nationales.

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