L’écolabel, une marque spéciale (partie 1)

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« Bio », « éco », « vert », « respecte la nature », « naturel », les allégations des industriels pour verdir leur image se sont multipliées ces dernières années. Cette communication, qui utilise de façon abusive l’argument écologique, est appelée greenwashing ou « écoblanchiment ». Elle trouve son origine dans la contraction des mots green (vert) et brainwashing (lavage de cerveau). Pour contrer cette propagande publicitaire, qui a surtout pour conséquence de tromper le consommateur mais aussi et hélas de brouiller les informations en matière d’achat public environnemental, il convient de se pencher sur l’emploi de l’écolabel dans les marchés publics afin d’y voir plus clair en la matière. Après avoir défini ce qu’est un écolabel , nous étudierons dans une seconde partie – à paraître dans votre prochaine Lettre Légibase Marchés publics – les conditions d’utilisation d’un écolabel dans une consultation régie par le Code des marchés publics.

1. Définition de l’écolabel L’écolabel, ou label écologique, est une dénomination qui correspond à des étiquetages différents qui n’ont pas la même signification ni la même valeur. Après avoir établi un bref panorama des différentes catégories de label écologique, nous aborderons la définition de l’écolabel au sens du Code des marchés publics. 1.1. Les différentes catégories d'écolabels L’écolabel n’est pas une norme, c’est une marque volontaire de certification de produits et services qui distingue des produits et des services plus respectueux de l’environnement. Il existe une multitude de…
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